« le sentiment de notre existence dépend pour une bonne part du regard que les autres portent sur nous : aussi peut-on qualifier de non humaine l’expérience de qui a vécu des jours où l’homme a été un objet aux yeux de l’homme »
Primo Levi, Si c’est un homme, 1947
Unique foyer en France fondé pour la protection des femmes victimes de la traite, les missions du foyer AFJ sont :
> Accueillir, protéger des victimes de la Traite à des fins d'exploitation sexuelle .
> Proposer un accompagnement global pour favoriser l'autonomie des personnes accueillies.
> Former et sensibiliser à la prise en charge des victimes de la Traite.
La traite comme violation des droits humains se caractérise par une accumulation et une répétition de violences. Aussi la prise en charge que nous proposons se fait sur la base des principes suivants :
> Respect de la personne, de ses droits, de sa vie privée, de sa culture et ses croyances,
> Accompagnement et soin individualisé de la victime,
> Valorisation du parcours et de l’expérience des femmes accueillies vers l’autonomie,
> Engagement contre la TEH au niveau national et international
> Solidarité avec des projets d’aide aux femmes et mineurs en situation ou en danger d’exploitation
"La liberté c'est fin de l'esclavage, c'est la fin du désespoir, c'est la fin de la souffrance".
Jeune femme nigériane tout juste sortie de son réseau.
"Aujourd'hui, j'ai un pied sous terre et un pied au dessus du sol, je suis entre la vie et la mort".
Femme d'origine roumaine exploitée par sa propre famille entre la Roumanie, l'Italie et la France.
« ça fait 11 ans que je suis en France maintenant donc j’ai oublié des choses de mon pays et je me sens aussi étrangère ici… »
Jeune femme clivée entre la France où elle a un petit garçon placé en famille d’accueil et le Nigéria où elle a dû confier sa fille aînée à sa mère pour assumer le rôle paternel et faire vivre la famille.
"Je suis une femme qui a échappé à la mort et à la guerre, mais je suis une femme qui n'a pas besoin de se marier pour avoir ce qu'elle veut une femme doit se battre pour son indépendance".
Jeune femme congolaise qui, après avoir survécu au traumatisme de la guerre, s'est échappée d'un réseau de prostitution.
"J'ai la tête dans les nuages et pas sur les épaules, j'ai besoin d'une pause."
Jeune femme nigériane à son arrivée au foyer.
« être étranger ça se passe dans la tête si tu veux te sentir comme les autres tu peux ».
« Être étranger c’est un grand mot ; comme si tu étais évadé dans la nature, papiers ou pas tu ne te sens pas chez toi mais il faut faire l’effort de s’adapter, tu ne peux pas faire ce que tu veux »
Jeune femme camerounaise qui s’est retrouvée dans une situation de Traite par l’intermédiaire de sa mère
Une permanence 24h sur 24h, 7j/7j afin de pouvoir accueillir toute femme récemment libérée d'un réseau.

Association AFJ, Siège social : MDCA – AFJ Boite 99 – 20 rue Edouard Pailleron, 75019 Paris Téléphone : 07 60 73 26 26, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Directeur de la publication : Philippe DUMONT
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